Vous avez une cicatrice suite à une opération chirurgicale ? Toutes les cellules de votre peau se mobilisent pour fabriquer les éléments (collagène, élastine...) essentiels pour refermer la plaie. Un nouveau tissu se forme : c’est la cicatrice.
Pour bien cicatriser : changer votre pansement
Certaines personnes cicatrisent plus rapidement que d’autres. Pour favoriser une bonne cicatrisation, veillez à changer votre pansement exactement comme votre médecin vous l’a expliqué. Soyez particulièrement vigilant si la cicatrice est sur le visage ou sur une zone de contrainte mécanique comme la flexion (coude, genou…). Si tout se passe bien, la cicatrice devrait devenir peu visible avec le temps, et de couleur similaire à la peau.
Pour bien cicatriser : éviter les bains, bannir le tabac et l’alcool
Vous êtes en pleine cicatrisation suite à une intervention ? Il va falloir être patient avant de prendre un bain. Privilégiez la douche pendant 1 mois. Quant au tabac et à l’alcool, ils retardent la formation de la cicatrice. Des raisons supplémentaires pour arrêter définitivement, et à défaut, pendant 1 mois.
Pour bien cicatriser : faire du sport
Les bienfaits de l’activité physique sur la cicatrisation sont maintenant connus : faire du sport accélère le processus de cicatrisation. Ne vous privez pas, en particulier après 40 ans !
Pour bien cicatriser : se protéger du soleil
Le soleil est l'ennemi de la cicatrice ! Ses effets sont irrémédiables, avec le risque que la cicatrice conserve une pigmentation plus foncée, c’est pourquoi il faut s’abstenir de l’exposer au soleil durant 6 mois. Couvrez-la d’un vêtement ou d’un pansement. Une protection solaire d’indice 50 est également incontournable jusqu’à 2 ans car la cicatrice est encore en train de guérir. Profitez-en pour la masser doucement, ce qui permet de stimuler la production de fibres de soutien de la peau et de l’assouplir.
Pour bien cicatriser : connaître les signes d’alerte
Certains signes au niveau de votre cicatrice doivent vous alerter et vous amener à consulter rapidement : si la cicatrice est rouge, douloureuse, purulente ou si elle s’ouvre. Le but est d’éviter la formation d’une cicatrice dite “pathologique” : cicatrice hypertrophique sous forme d’un épais cordon, une cicatrice volumineuse et douloureuse (on parle de chéloïde) ou cordon fibreux à l’aspect recroquevillé (cicatrice adhérente et/ou rétractile). En cas de cicatrice pathologique ou inesthétique, des dermatologues et chirurgiens plasticiens peuvent intervenir grâce aux lasers, voire avec une réintervention sur la peau.