Le masque chirurgical :
Un masque chirurgical bloque au minimum 95% des particules de 3 microns et plus. Il est recommandé pour un usage médical, tout comme le masque « FFP2 » (masque filtrant de capacité supérieure, à porter dans des situations à risques).
Avantages
Léger et respirant, le masque chirurgical est facilement supportable. Il évite que la personne infectée ne diffuse des projections dans l’environnement, pouvant contenir des particules virales, quand elle parle ou quand elle tousse. Inversement, la personne contaminée est également protégée des projections extérieures.
Inconvénients
Les masques chirurgicaux sont à usage unique, il faut donc en racheter systématiquement. Ce type de masque n’est donc pas économique, et encore moins écologique. En effet, ils ne sont pas biodégradables et peu recyclés. Ils peuvent mettre plusieurs dizaines d’années à se désagréger dans la nature.
Le masque en tissu réutilisable :
Appelés également masque barrière ou masque grand public, les masques lavables en tissus complètent les gestes barrières. L’appellation masque grand public est limitée aux masques ayant le logo « filtration garantie, testé X lavages » sur l’emballage ou la notice.
Deux catégories de masques réutilisables existent : des masques catégorie 1 à usage des professionnels en contact avec le public, filtrant au moins 90% des particules de 3 microns, et des masques catégorie 2, à visée grand public, filtrant au moins 70% des particules de 3 microns.
Avantages
Les masques en tissus sont plus écologiques, car ils limitent la production de déchets ainsi que le gaspillage. Ils se réutilisent jusqu’à 50 fois, et sont donc aussi plus économiques que les masques chirurgicaux.
Inconvénients
L’offre de masques lavables grand public est très large. Certains tissus peuvent causer des irritations ou être trop chauds. Il faut rester vigilant et choisir des masques aux normes validées et agréables à porter (voir le chapitre Supporter son masque au quotidien).